
le rythme effréné d'une étudiante en MMI, je vous embarque avec moi dans ma vie !

COMMENT J'AI ATTERI EN MMI ?
J’ai passé deux ans à la fac d’économie de Bordeaux. Dès la première année, j’ai compris que l’université n’était pas faite pour moi. Je me suis réinscrite sur Parcoursup pour me réorienter. Les résultats tombent : premier échec, refusée d’office partout. J’ai pourtant tenté de frapper à la porte de l’administration de l’IUT de Bordeaux pour défendre ma candidature, même si elle n’avait pas été retenue. J’ai tout essayé, en vain.
Je persévère en deuxième année et tente à nouveau de me réorienter. Les résultats sont mitigés : beaucoup de refus, mais un espoir demeure. Je suis sur liste d’attente dans deux IUT : celui de Tours et celui de Saint-Lô. Cependant, ma position sur ces listes est loin d’être favorable.
À l’approche de la rentrée, je continue à me former moi-même dans ce qui me passionne vraiment : la communication et la création numérique.
Trois jours avant la rentrée, quelle ne fut pas ma surprise en recevant un message de Parcoursup m’informant que j’étais acceptée à l’IUT de Saint-Lô. Ni une ni deux, j’accepte. Me voilà inscrite en BUT Métiers du Multimédia et de l’Internet (MMI). J’ai trois jours pour préparer la rentrée, et j’habite à 600 km de Saint-Lô. Il me faut un logement d’urgence. J’étais prête à dormir dans ma voiture, mais je n’étais pas prête à renoncer à cette opportunité. Finalement, après avoir appelé les propriétaires des annonces de logement que je trouvais, je suis tombée sur des personnes conciliantes qui ont compris l’urgence de la situation.
J’ai décroché un appartement. Je fais un aller-retour dans la journée pour signer mon bail. Me voilà avec un logement, certes non meublé. Mes premières nuits se passent sur un matelas gonflable, en attendant l’arrivée de mes meubles, mais ce n’était qu’un détail face à la chance qui s’offrait à moi.
ET MAINTENANT JE DEVIENS QUOI ?
Eh bien, nous voilà trois ans plus tard, et il s’en est passé des choses ! Je fais partie du BDE depuis le début, où je suis responsable de la communication. J’ai pris ce rôle à cœur et je suis vraiment investie dans cette association. Avec ma petite équipe de trois personnes, on s’efforce de communiquer de manière stratégique et efficace sur nos réseaux sociaux, tout en collaborant étroitement avec le pôle événementiel. En plus, je gère les relations presse quand on en a besoin, notamment avec Ouest-France.
On pourrait penser que tout est acquis : nouvelle vie en Normandie, nouvel appart… Mais pour moi, être débrouillarde et indépendante, c’est naturel. J’ai donc commencé à chercher un job étudiant pour pouvoir payer mon loyer et subvenir à mes besoins. Laissez-moi vous dire que ça fait exactement deux ans que je bosse chez Domino’s Pizza tous les soirs après les cours. Je ne vais pas vous mentir, mes journées sont longues. Certes, je sors moins le soir que mes amis, mais j’apprends énormément grâce à ce boulot.
En parallèle, j’enrichis ma culture cinématographique, qui n’était pas très fournie avant. J’essaie aussi de me plonger dans le monde des relations publiques en lisant plusieurs livres sur le sujet. Et petite anecdote : j’apprends l’italien ! Pourquoi ? Eh bien, juste parce que je suis toujours en quête de culture.
JE FAIS PLEIN DE CHOSES C'EST COOL, MAIS COMMENT JE Gère tout ça ?
Sans vouloir me jeter des fleurs, je gère plutôt bien mon train de vie. Je suis quelqu’un de très organisée dans ma vie personnelle, et ça se ressent aussi dans mon parcours d’étudiante. Mais je l’avoue, j’aimerais pouvoir me consacrer pleinement à ce que j’aime, sans avoir à jongler avec un job étudiant à côté.
L’année prochaine, j’aimerais vraiment intégrer le master de mes rêves et trouver une alternance qui me corresponde, me permettant de m’épanouir pleinement. Quoi de mieux pour terminer ses études en beauté ? Parce qu’en vérité, je ne vous ai pas encore dit qu’en MMI, on apprend plein de choses : développement web, création numérique, production audio et vidéo, stratégie de communication, rédaction web, analyse filmique… Ces trois dernières années m’ont apporté énormément. Mais il y a une chose qui me manque : les relations publiques. Ce domaine, qui était encore inconnu pour moi il y a quelques mois, est devenu central dans mes pensées.